Cette série « Tree of Dust », réunit d’étranges plantes. Si elles ont l’apparence de bonsaïs, on ressent un certain trouble lorsqu’on s’en approche car elles ont des allures de chimères, créées par l’hybridation de deux règnes qui semblent incompatibles, le végétal et le « technologique ». Troublantes et inquiétantes beautés. Les frondaisons sont faites de bandes magnétiques, le terreau de copeaux de plastiques de cassettes audio ou VHS et les troncs de branches mortes qu’il a glanées lors de balades dans des lieux qui lui sont chers (massif de l’Estérel, bois de Vincennes, bords de Ille-et-Vilaine). La contradiction est que dans ce collage futuriste, les branches mortes sont le seul témoignage du vivant...